« Quand un salarié quitte une société, c’est une partie des connaissances qui s’en va. Comment sauver ces précieux actifs de l’oubli ? Le knowledge management est une piste. »
« Secrets de fabrication, bien sûr, mais aussi savoir-faire particuliers ou process informels, ces éléments qui font partie de la mémoire de l’entreprise sont autant d’actifs essentiels pour le business. Pourtant, à force d’être tournées vers l’avenir et les résultats espérés ou attendus, certaines sociétés en oublient parfois leur passé. Et, avec plus de 150.000 départs à la retraite enregistrés chaque année, elles sont touchées par la perte potentielle de leur mémoire. Un problème qui peut avoir de vraies conséquences : ainsi, à vingt ans d’intervalle, une célèbre entreprise pétrolière a prospecté – et a fait chou blanc – à deux reprises au même endroit. “Et cela simplement parce que ses études n’étaient pas indexées”, commente Laurent Bouvier-Ajam, directeur associé d’Ourouk, un cabinet conseil en management de l’information. D’où l’importance de recenser et de partager tous les savoirs de l’entreprise. »
« L’expertise technique, en effet, ne se limite pas aux documents, mais se situe aussi dans la tête des experts pas toujours identifiés comme tels. Ce sont souvent des hommes de terrain, ingénieurs ou techniciens. C’est donc avec eux qu’il faut réfléchir à la meilleure manière de partager leur expérience. C’est ainsi que l’option de la constitution d’une base de « questions-solutions », enrichie au fil des besoins, peut apparaître. Elle impliquera néanmoins de modifier une culture d’entreprise basée sur des échanges oraux, vers une formalisation via l’outil informatique. C’est le seul moyen de les capitaliser. »
VEDALIS, véritable expert dans le domaine de la gestion des connaissances, peut vous apporter les outils et méthodes adaptés pour mieux pérenniser les connaissances acquises par vos experts.